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«Si j'étais Sam Hamad, je sacrerais mon camp du PLQ», dit Normandeau

«Si j'étais Sam Hamad, je sacrerais mon camp du PLQ», dit Normandeau

QUÉBEC – Visée par un sondage interne du PLQ sur l’éthique, l’animatrice et ex-ministre libérale Nathalie Normandeau a vivement dénoncé la manœuvre de son ancien parti en ouverture de son émission mardi, sur les ondes de BLVD 102,1.

«C’est des pee-wee, c’est des amateurs, avoir fait une affaire comme celle-là, a-t-elle lancé d'entrée de jeu. Est-ce qu’on pensait vraiment, au PLQ, que ce sondage interne allait jamais être rendu public ou allait pas se retrouver sur la place publique? Faut-tu être naïf pour penser une affaire comme celle-là! [sic]»

Cogeco Nouvelles a dévoilé lundi un sondage interne où le PLQ s’enquérait de l’opinion de ses membres sur l’éthique de plusieurs personnalités publiques, dont Nathalie Normandeau. L’ex-ministre libérale, arrêtée par l’UPAC l’hiver dernier, est accusée de fraude, complot, corruption et abus de confiance.

La liste des personnalités visées incluait également Sam Hamad, qui a perdu son poste de président du Conseil du trésor au printemps dernier après qu’un reportage de l’émission Enquête ait révélé son intervention pour bonifier une subvention à l’entreprise Premier Tech.

Le PLQ souhaitait également obtenir l’avis de ses membres sur l’éthique de Jean Charest, Pauline Marois, Denis Coderre et Régis Labeaume, ainsi que des principaux partis et des journalistes politiques québécois.

Nathalie Normandeau s’est étonnée de voir que le PLQ doit sonder ses membres sur cette question. «Philippe Couillard, il me connaît. Philippe Couillard connaît Jean Charest. Philippe Couillard connaît très, très bien Sam Hamad. Quel était l’intérêt de Philippe Couillard et du Parti libéral du Québec de se questionner sur notre éthique à nous?, s’est-elle demandé. Moi, il me connaît, Philippe Couillard. Qu’il le dise sur la place publique, s’il a des doutes sur mon éthique.»

Le sondage «remet en doute» l’éthique des personnes visées, a-t-elle ajouté.

«Si j’étais Sam Hamad, aujourd’hui, je sacrerais mon camp du Parti libéral du Québec», a finalement lancé l’ex-vice-première ministre sous Jean Charest.

Lundi soir, le PLQ s’est excusé de sa bévue sur Twitter. «Si des personnes y ont vu une atteinte à leur réputation, nous en sommes profondément désolés et nous nous en excusons», a écrit le parti.

Pour écouter l’intervention de Nathalie Normandeau, cliquez ici (à partir de 9 :30).

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